Je repars au Japon le mois prochain… alors, pour me mettre dans l’ambiance, j’ai décidé de lire ce succès de librairie japonais (plus d’un million d’exemplaires vendus !)

Quel étrange café que le Funiculi Funicula. Pour nous, il est étrange car exotique (un café, minuscule, en sous-sol, cela n’étonnera sans doute pas les japonais… mais c’est étonnant selon nos critères européens) mais aussi, et surtout, à cause cette capacité qu’il a à permettre, sous conditions drastiques, de voyager dans le temps.

Dans une petite ruelle de Tokyo se trouve Funiculi Funicula, un petit établissement au sujet duquel circulent mille légendes. On raconte notamment qu’en y dégustant un délicieux café, on peut retourner dans le passé. Mais ce voyage comporte des règles : il ne changera pas le présent et dure tant que le café est encore chaud.

Vous aurez compris que, vu les conditions, il n’est point ici question de paradoxes temporels (puisqu’on sait dès le départ que le voyage ne modifiera pas le présent) ou d’aventures à la Dr Who (on ne voyage pas longtemps, et on reste assis à la même place tout du long). Plus qu’un roman fantastique, c’est un prétexte à s’interroger sur les raisons qui poussent à vouloir voyager dans le passé.

Dans ce roman, nous suivrons quatre femmes. J’ai d’abord cru que ce serait quatre nouvelles indépendants mais, finalement, elles sont liées (et c’est très bien comme çà).

Comme souvent dans les romans japonais, l’écriture est simple, et le rythme est lent… mais, néanmoins, le roman dégage une atmosphère particulière, et même si le message est (un peu) simpliste, il n’en est pas moins vrai : Le présent importe d'avantage que le passé. Comme le café, il faut en savourer chaque gorgée..

Couverture du livre Tant que le café est encore chaud
Titre
Tant que le café est encore chaud
Auteur
Ma note
3.5 sur 5 étoiles