J’ai déjà lu Printeur et Stagiaire au Spatioport Omega 3000 et autres joyeusetés que nous réserve le futur de ploum alors, forcément, quand j’ai su qu’il publiait un nouveau roman, et qu’en plus ce roman parlerait de vélo, je me suis précipité ^^
Je vous fais le pitch
Enfin non. D‘habitude, je vous fais le pitch mais pour m’éviter de trop vous en dire (je ne voudrais pas être accusé de divulgachage), je vais tricher et commencer par vous proposer la quatrième de couverture :
Je vais juste vous donner quelques éclaircissements dont j‘estime qu’ils ne vous seront pas préjudiciables si vous décidez de lire ce roman : ce fameuw « flash » qui a décide l’humanité, c’est une catastrophe, technologique, qui a détruit les objets électroniques, fait exploser les moteurs thermiques, et rendu aveugle l‘humanité (temporairement pour les plus jeunes, définitivement pour les autres). Outre les nombreux morts directes et indirectes, cette catastrophe a évidemment provoqué un grand effondrement.
Je vous donne mon avis
J’étais curieux de ce roman. Parce que Ploum, parce que le vélo, parce que c’est un très bel objet, mais auss parce que je me questionne sur l’effondrement à venir, effondrement dont j’entrevoyais les conséquences dans la quatrième. Que je vous le dise tout de suite : je n’ai pas été déçu :)
Je n’ai pas d’affect pour la voiture (et, d’ailleurs, je n’ai pas de permis de conduire), je suis particulièrement conscient de l’impact néfaste sur l’environnement de notre société de consommation en général et de la société de la bagnole en particulier. Pour toutes ces raisons, je ne pouvais qu’aimer ma lecture et, évidemment, c’est bien ce qu’il s‘est passé. C‘est à la fois léger et intelligent, sans donner de leçons ni faire plus de morale que nécessaire.
J’ai dit que l’objet était beau : j’ai beaucoup aimé la mise en page comme le contenu de tous les « extraits des chroniques du flash » qui viennent s’intercaler entre les chapitres. C’est à la fois un moyen d’expliquer au lecteur ce qu’il s’est passé après le flash, mais aussi une bonne manière de critiquer notre société actuelle, en exposant ses faiblesses. Je vous en propose trois extraits :
Le genre littéraire de la SF post-apocalyptique n’est pas un genre facile. J’ai aimé comment l’auteur décrit l’état de la certaines sociétés humaines, de manière nuancée, et globalement positive. On est 20 ans après une catastrophe majeure, mais c’est néanmoins un roman plutôt feel good (mais sans angélisme non plus). En fait, c’est une fable écolo. La réponse, et la manière de se préparer au grand effondrement, c’est évidemment le vélo mais c’est aussi la sobriété, la décroissance, la solidarité… Le flash, quelque part, ce n’est rien d’autre que de l’écologie punitive !
Je laisse le mot de la fin à Ploum, via une citation extraite de sa postface :