Je continue sur ma lancée #Japon en lisant non plus un livre sur le Japon mais un livre écrit par une romancière japonaise, et pas n’importe quel livre puisque c’est un grand classique du roman noir japonais, arrivé dans ma PAL grâce à Amelie Nothomb.

Une enquête japonais en forme d’origami : une écriture aussi délectable que du Wasabi

Amélie Nothomb

Je vous fais le pitch

L’histoire se passe à Tokyo. Le roman a été écrit en 1962 et on peut penser que c’est à cette époque que notre histoire se déroule. Le passe-partout qui donne son nom au roman, c’est celui qui permet d’ouvrir tous les appartements de la Résidence K, une résidence pour femmes célibataires qui compte pas moins de 150 appartements. Ce passe-partout a disparu de la loge des gardiennes et c’est particulièrement embêtant car, bien évidemment, derrière chaque porte, chacune des résidentes a ses secrets dont plusieurs sont de lourds secrets. Pour ne rien arranger, de lourds travaux viennent bousculer la sérénité de la résidence et de ses habitantes. Il est prévu de littéralement déplacer la résidence en la plaçant sur des rails.

Je vous donne mon avis

J’ai bien aimé cette lecture. Ce n’est pas un thriller au suspens insoutenable mais un roman qui prends son temps pour faire le portrait de cette société de femme très particulière, pour raconter l‘histoire de certaines, sous le forme de tranches de vies souvant touchantes avec beaucoup de douceur et d’humanité pour raconter leurs secrets comme souvent leurs solitudes. Ce n’en est pas moins un polar qui joue avec son lecteur pour le dérouter dans un huis-clos énigmatique.

Couverture du livre Le passe-partout
Titre
Le passe-partout
Auteur
Ma note
4 sur 5 étoiles