Le livre qui voulait être un film (de série Z)
Je laisse Bragelonne vous faire le pitch :
**Le plus grand mystère de tous les temps : les origines de l’homme…**
En Antarctique, des chercheurs ont mis au jour, enfouie dans la glace, une mystérieuse structure vieille de plusieurs milliers d’années. À l’intérieur, l’équipe fait une découverte qui va radicalement changer l’histoire de l’homme – mais qui pourrait également déclencher son extinction… Scientifique émérite, Kate Warner est venue s’installer à Jakarta, en Indonésie, pour fuir son passé. Si se lancer à corps perdu dans ses recherches ne lui a pas permis de surmonter le traumatisme qu’elle a vécu, son acharnement l’a en revanche menée à une avancée fondamentale : un traitement pour l’autisme. Or l’aboutissement de ses travaux va s’avérer infiniment plus dangereux que ce qu’elle pouvait imaginer… Le jour où deux enfants sont enlevés dans sa clinique, Kate est entraînée malgré elle dans un complot mondial aux conséquences imprévisibles. Convaincus que ces progrès permettront d’accéder à l’étape suivante de l’évolution de l’homme, quitte à éradiquer la quasi-totalité de la race humaine, les membres d’une société secrète sont prêts à tout pour voler les secrets de Kate. **La course pour s’emparer du gène Atlantis est lancée.**
Ça et la bande sur le livre, « No 1 des ventes aux USA, en Allemagne, en Italie, en Russie et au Japon ! », ça m’a autant donné envie de le lire, que ça m’a fait peur… mais, allez, c’était les vacances alors, au pire, lire un bon nanar ce n’était pas si grave.
Alors, c’était un nanar ?
Ben… ça dépendra sans doute de la personne à qui vous demandez. Moi, ça m’a irrésistiblement fait penser à Dan Brown… or je n’ai jamais aimé Dan Brown.
Dans ma tête, j’ai une catégorie « Les livres qui voulaient être des films » et c’est exactement ça. Les méchants sont tout droits sortis d’un James Bond, les héros se prennent pour Indiana Jones (et les méchants nazis sont dans les deux catégories). L’histoire elle-même, dans son rythme, dans sa construction, se prend pour une série (24h chrono évidemment).
Le gène Atlantis est donc aussi efficace qu’un Dan Brown, pas vraiment mieux écrit (mais pas pire, ça aurait été difficile). J’ai eu le même besoin de le finir pour démêler l’intrigue, mais aussi le même sentiment mitigé une fois terminé : l’histoire est finalement plus tirée par les cheveux que complexe, tout cela est assez peu crédible.
C’est bien un nanar. À la plage ?
Si vous cherchez une lecture haletante, si, comme moi, vous êtes secrètement attirés par tous les récits sur l’Altantide, les sociétés secrètes et les grandes conspirations… Pourquoi pas ?
Mais si, comme moi, vous aimez qu’un livre soit un minimum bien écrit et que son auteur se soit appliqué à produire une histoire cohérente…. Alors, passez votre chemin.
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