L’enfant qui mesurait le monde s’appelle Yannis. Yannis est autiste et tout changement l’angoisse profondément, alors Yannis s’efforce de mesurer le monde et de le maintenir dans l’harmonie : tous les jours ils étudient dans quel ordre les pécheurs rentrent au port et avec quelle quantité poissons, puis il compte les clients du café. De ces mesures, il construit un indice pour mesurer l’écart entre la situation du jour et le monde parfait puis, en pliant des origamis, essaie d’en rétablir l’équilibre.
Yannis vit sur l’île grecque de Kalamaki avec sa mère, Maraki. Maraki est pêcheuse comme l’était son père, elle élève Yannis presque seule, avec beaucoup de courage mais est souvent dépassée par ce fils si différent des autres.
Eliot était architecte à New-York quand il apprit la mort accidentelle de sa fille Dickie, étudiante archéologue en Grèce, le pays de ses ancêtres. Depuis, Eliot vit à Kalamaki et s’efforce de surmonter son deuil et d’honorer de son mieux le souvenir de sa fille. Il y vit depuis 12 ans mais reste « l’étranger ».
« L’enfant qui mesurait le monde », c’est la rencontre de ces 3 personnages, de ces 3 solitudes, de ces 3 douleurs. C’est aussi le portrait de Kalamaki, petite île grecque de la mer Égée. Kalamaki, comme la Grèce, traverse une crise économique profonde et difficile. Tout le monde en veut évidemment au FMI, à la BCE, à la Commission Européenne mais cette petite communauté reste soudée et solidaire.
Malgré quelques belles idées, je n’ai pas vraiment réussi à rentrer dans ce livre. Il est touchant mais, à l’exception peut-être de Yannis, les personnages manquent de profondeur. L’écriture est assez banale, il y a quelques longueurs… bref, ça tourne un peu en rond… Dommage.
Retrouvez cette critique sur Sens Critique où vous pouvez aussi me retrouver !